Voyage en Corse

 

Un voyage que j’avais prévu de longue date mais l’occasion s’est présentée par la présence sur l’Ile, pour une semaine,  de mon fils Laurent, sa femme et sa dernière fille Adriana.

Prévu pour le lundi 30 la météo nous a conseillée le mardi 31 mai!

 

Départ à 9h00 d’Arcachon (LFCH) bonne météo, direction Millau puis Le Castellet, par la côte, ou nous ferons le plein.

Le cheminement par la côte est un peu pénible a cause des nombreuses zones qui semblent vouloir nous renvoyer a celle à côté. Le trafic est assez important dans ce périmètre. Mais a 1500ft ou 700ft la ballade vaut le déplacement. Attention aux militaires qui ne sont pas toujours signalés (hélicoptères et avions).

 

L’arrivée au Castellet (LFMQ) est grandiose, ce terrain privé est multicolore a cause des pistes d’essai automobile.

La réception est du même tenant, « l’essencier » est en uniforme, gant blanc. Au retour, nous entendant parler météo avec mon petit fils Grégory, il nous demande quel est notre trajet, l’hôtesse nous attendait à la réception avec les fax de la météo! Bravo le service pour €10 l’atterrissage, dans la région c’est donné...

Le hall de réception est fait, comme a Roissy, de métal, bois et vitres. On nous passe par fax notre Plan de Vol pour la traversée jusqu'à Ajaccio. A peine quitté la côte a St Tropez nous devinons la côte Corse malgré une mauvaise brume. Contacts radio aux points LERMA puis MERLU et enfin LONSU. Malgré la brume et quelques nuages l’arrivée sur la piste 20 d’Ajaccio ce fait sans problème. La tour clos automatiquement notre Plan de Vol

 

La zone Aviation Générale est à droite, bien séparée de l’Aviation Commerciale, près de la pompe.

Tous les avions présents sont attachés, donc, on s’attache!

Au bureau Aviation Générale, qui ne paie pas de mine, nous faisons la connaissance de Jean-Pierre qui a un accueil des plus sympathique. « Ne vous inquiéter pas on jette un œil sur les avions ». C’est un fana, aéronaval, plein d’histoires a raconter et son fils va passer la sélection pour la chasse...

Une heure après non trempons dans la Méditerranée...

 

Le lendemain cap sur Bonifacio par les iles sanguinaires, sa baie, ses falaises et son golf, puis baie de Figari.

Ce n’est qu’une suite de petites criques (calanques) difficilement accessibles par la mer.

Au retour nous nous arrêtons à Propriano pour le déjeuner, petit terrain en bord de mer ( Ils le sont tous sauf Corté) piste en dure, mais beaucoup d’herbes entre les dalles de béton! Un hangar ,le Bureau de piste et le Restaurant « La Tavaria » que je vous recommande, le plat du jour: ragout de mouton corse (olives et sauce légèrement relevée..). Merci Barry!

Après cette pose on décide de repartir vers Ajaccio pour traverser la Corse par la vallée et arriver a Corté (LFKT). Après 15mn de vole dans la montagne nous perdons contact avec Ajaccio.

Toujours un peu de brume mais cela se lève. Corté est au fond d’une vallée très ensoleillée, ce jour la, nous décidons de continuer sur Calvi dont nous ferons le tour puis retour sur Ajaccio. Nous avons essayé de contacter Bastia mais impossible. Quand nous reprenons contact avec Ajaccio le contrôleur ne peu cacher sa joie de nous avoir à la radio! « On vous avait perdu ,on vous croyait planter dans la montagne et nous allions déclencher les recherches... ». On s’excuse platement... et ils nous expliquerons qu’ils déclenchent facilement l’alerte en Corse surtout par temps incertain. Bonne leçon!

Jean-Pierre ne nous fera rien payer comme constructeurs amateurs (3 jours 2 atteros)

Le retour le lendemain se fera sans problème par Le Castellet (LFMQ)